Attitude en torticolis et torticolis congénital

Le terme « torticolis congénital » est utilisé abusivement trop souvent  pour décrire seulement des attitudes préférentielles, ou attitudes en torticolis.
En effet le « torticolis congénital » n’est pas courant.

On peut distinguer Trois types de Torticolis du nourrisson:

  • Le Torticolis dit « musculaire » en fait micro traumatique,qui est la conséquence d’un accouchement difficile, avec parfois l’utilisation de Forceps, spatules,ventouses ,pour lequel on observe  la constitution d’un hématome su le muscle et secondairement une rétraction.
  • Le torticolis Positionnel du à une malposition intra-utérine, il s’agit souvent d’un gros bébé, ou de jumeaux , la plagiocéphalie (déformation du crâne) est présente dès la naissance et s’est constituée in utéro.
  • Le Torticolis postural, conséquence d’une attitude préférentielle adoptée dès la naissance.

Le Torticolis du Nourrisson se définit par une attitude préférentielle de la tête en rotation (tournée d’un côté) inclinaison latérale (tête penchée sur un côté) avec une composante selon les cas, d’une flexion (tête en avant) ou d’une extension (tête en arrière). La conséquence de cette attitude permanente est la constitution d’une plagiocéphalie asymétrique (tête plate d’un seul côté ou à l’arrière de la tête).
Dans le cas d’une attitude à torticolis, le bébé présente un côté privilégié mais il n’est pas bloqué et la rotation de la tête s’inscrit dans un schéma postural global sur l’axe du rachis en rapport avec les chaînes musculaires myofasciales. De plus, nous pouvons trouver du côté de la rotation une plagiocéphalie qui lui donne un plat sur un côté, ainsi qu’une asymétrie globale du crâne que l’on retrouvera dans le corps. Le torticolis s’inscrira toujours dans un schéma postural asymétrique global sur l’axe crâne/sacrum que l’on retrouve dans l’attitude en torticolis.

Le traitement sera global et intéressera à l’ensemble du corps (membres supérieurs, rachis, bassin, hanches etc..).
La prise en charge ne peut se résumer à  une ou deux séances d’ostéopathie.

Un traitement suivi sur plusieurs mois comportant une prise en charge globale par un kinésithérapeute est INDISPENSABLE